Nike fête 50 ans mais pour 50’000 passionnés de sport, il est temps que la marque renonce à la «laine empreinte de souffrance animale»

Nike fête 50 ans mais pour 50 000 passionnés de sport, il est temps que la marque renonce à la «laine empreinte de souffrance animale»

QUATRE PATTES exhorte le leader du marché à utiliser de la laine certifiée 

8.6.2022

Paris, le 8 juin 2022 – L’organisation mondiale de protection des animaux QUATRE PATTES a récemment lancé une campagne contre la mutilation des agneaux mérinos qui a recueilli à ce jour plus de 50 000 signatures. Pourtant, Nike, le plus grand fabricant mondial d’articles de sport, ignore nos appels à exclure de sa chaîne d’approvisionnement la laine liée à la méthode brutale qu’est le «mulesing». Et cela même après la diffusion de nouvelles images montrant les nombreuses mutilations d’agneaux qui ont indigné l’opinion publique internationale.

QUATRE PATTES a organisé aujourd’hui une action sur le campus logistique de Nike à Laakdal, en Belgique, le plus grand centre de distribution européen de la marque américaine. A l’occasion du 50ème anniversaire de Nike, les défenseurs et défenseuses des animaux ont projeté de nuit les revendications des 50 000 sympathisants et sympathisantes sur la façade du site. 

«Nike est connue dans le monde entier comme entreprise leader dans le domaine des vêtements de sport. Malheureusement, ceci n’est pas le cas en ce qui concerne ses efforts en matière de protection des animaux. Alors que de nombreuses marques de sport et de mode se sont déjà engagées publiquement à utiliser de la laine certifiée «sans mulesing» afin de bannir cette méthode cruelle et obsolète de leur chaîne d’approvisionnement, Nike est restée sans réaction et est, à ce jour, toujours inactive. De plus, Nike ignore non seulement la demande de QUATRE PATTES, mais aussi celle de plus de 50 000 passionnés de sport et fans de Nike dans le monde entier qui soutiennent notre campagne. Il est maintenant temps pour Nike d’écouter, d’agir et de contribuer à mettre fin au mulesing et aux souffrances de millions de moutons.»

Rebecca Picallo Gil, responsable de la campagne laine chez QUATRE PATTES

Campagne QUATRE PATTES sur le campus logistique de Nike à Laakdal, en Belgique, le plus grand centre de distribution européen de la marque américaine

Informations de fond 
En raison de ses propriétés avantageuses telles que thermorégulation et neutralisation des odeurs, la laine mérinos est utilisée par toutes les grandes marques de sport du monde pour les vêtements de sport, comme le démontre un récent rapport de QUATRE PATTES. Nike ne s’est pas encore engagé à miser sur des certifications robustes en matière de traçabilité et de transparence afin de n’acheter que de la laine certifiée «sans mulesing». Alors que de nombreuses autres marques, comme les principaux concurrents de Nike, Adidas et Puma, se sont déjà engagés publiquement à exclure cette méthode cruelle et obsolète, Nike ne répond pas à la demande du public.

QUATRE PATTES s’engage depuis des années pour mettre fin à cette méthode cruelle qu’est le mulesing. Le mulesing consiste à découper de grandes parties de la peau d’agneaux âgés de deux à dix semaines à l’aide de ciseaux tranchants et ce, sans anesthésie. Pour les agneaux, cela signifie non seulement la peur de mourir et un stress incommensurable, mais surtout une grande douleur qui perdure de nombreux jours. Il existe depuis longtemps des alternatives éprouvées à cette pratique, comme des élevages de moutons plus résistants et moins sensibles aux parasites. Il existe également des certificats qui permettent une traçabilité de la laine jusqu’aux exploitations d’élevage afin de pouvoir exclure les méthodes cruelles et dépassées comme le mulesing. 

En 2021, plus de 30 marques internationales de mode ont adressé une lettre ouverte à l’industrie lainière australienne pour exiger la fin de la mutilation des agneaux. L’Australie, premier producteur mondial de laine mérinos, est le seul pays au monde où le mulesing est toujours pratiqué.

Plus d'informations sont disponibles sur notre site internet. Le rapport peut être consulté ici.

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