L’Australie interdit l’exportation de moutons vivants
Une victoire dans la lutte contre le transport maritime d'animaux
Vienne, 02.07.2024 - En mai 2024, le parlement australien annonçait l’interdiction des exportations maritimes de moutons vivants à partir de 2028 et 2 mois plus tard, la loi a été officiellement adoptée. Suite à cette victoire historique en Australie, il est grand temps que l'Union européenne, premier exportateur mondial d'animaux vivants, suive cet exemple. Nous devons mettre un terme à cet enfer pour les animaux et passer à des solutions alternatives telles que le commerce de la viande et des carcasses.
L'Australie interdit l'exportation de moutons par voie maritime. Mais qu'en est-il de l'UE ?
Chaque année, 1,5 milliard de volailles et 51 millions de bovins, de porcs, de moutons et de chèvres sont transportés dans et en dehors de l'Union européenne, par voie terrestre et maritime. Après la volaille, les moutons sont les animaux les plus exportés de l'UE. Derrière ces chiffres se cachent des tragédies répétées qui entraînent des souffrances inutiles. La négligence médicale, les coups de chaleur ou la malnutrition comptent parmi les nombreuses causes entraînant le décès des animaux transportés en mer. Des catastrophes qui pourraient être évitées si l'UE décidait d'interdire l'exportation d'animaux vivants par voie maritime.
Le réseau QUATRE PATTES appelle les décideurs de l'UE et du monde entier à s'attaquer aux violations du bien-être animal liées au transport maritime d'animaux vivants et à bannir définitivement ce mode de transport cruel :
- Interdire le transport d'animaux vivants par voie maritime ;
- Interdire le transport d'animaux vivants vers les pays tiers ;
- Privilégier le transport de viande et de carcasses plutôt que d'animaux vivants ;
- Arrêter les transports terrestres de longue distance de plus de 8 heures (4 heures pour la volaille) et transporter idéalement les animaux vers les abattoirs appropriés les plus proches, sous des mesures de contrôle strictes.