Un chien viverrin élevé pour sa fourrure

Paris Fashion Week 2025

La fourrure ne sera jamais tendance 

2.10.2025

Paris, le 2 octobre 2025 – Cette semaine marque le coup d’envoi de la Fashion Week de Paris. Jusqu’au 7 octobre, les grandes maisons de couture exposeront leur nouvelle collection Prêt-à-Porter Printemps-Été 2026.  

Mais au milieu des paillettes, la fourrure fait un retour remarqué sur les podiums depuis plusieurs mois, même si elle est le plus souvent fausse. Un anachronisme, à l’heure où l’opinion publique réclame une mode plus éthique et que plus de 22 pays européens ont interdit les élevages de fourrure. 

Alors que certaines maisons explorent des alternatives innovantes basées sur des matériaux de nouvelle génération, d’autres font fi de la souffrance animale pour surfer sur un effet de mode. 

Des marques persistent à commercialiser de la fourrure, comme Woolrich

Avatar de cette mode allant à rebours des évolutions sociétales, la marque américaine Woolrich continue d’intégrer de la fourrure animale dans ses collections, notamment avec son modèle iconique, l’Arctic Parka.  

Les capuches ornées de fourrure de chiens viverrins, coyotes ou renards contrastent cruellement avec l’image de durabilité revendiquée par la célèbre marque outdoor. Tandis que des marques concurrentes comme Moncler ou Canada Goose ont fait évoluer leurs pratiques et renoncé à la fourrure, Woolrich reste bloquée dans le passé.

« Le retour de la fourrure sur certains podiums en 2025 envoie un mauvais signal, mais ce sont surtout les marques qui persistent à commercialiser de la vraie fourrure, comme Woolrich, qui posent un problème. »

Marie Waniowski, chargée des campagnes chez QUATRE PATTES

Une industrie qui ne peut plus ignorer la cruauté 

Derrière la production de fourrure se cachent des pratiques d’une extrême cruauté : cages exiguës et méthode de mise à mort cruelle pour les renards et les chiens viverrins ; pièges à mâchoires ou collets pour les coyotes. À cela s’ajoute l’impact environnemental conséquent de cette industrie, lié à l’utilisation de produits chimiques toxiques dans les tanneries et de pièges pour capturer les animaux sauvages qui tuent également des espèces protégées. 

Dans ce contexte, l’attrait renouvelé de la fourrure sur les podiums ne peut être qu’un effet de mode superficiel, en complet décalage avec l’exigence croissante des consommateurs en matière de bien-être animal et de transparence. 

Le vrai luxe : une mode éthique

La mode a toujours été un terrain d’avant-garde, qui a pendant longtemps embrassé les grandes causes sociétales. Mais comment prétendre créer et innover en continuant à exploiter les animaux de manière cruelle et dépassée ? 

Le vrai luxe, en 2025, ce n’est plus la fourrure, mais des pièces conçues dans le respect des animaux et de la planète. Plus de 1 650 marques dans le monde se sont déjà engagées via le programme Fur Free Retailer, preuve que des alternatives existent et séduisent. 

Il est temps pour Woolrich de rejoindre ce mouvement et de tourner définitivement la page de la fourrure. Aidez-nous à renverser la tendance en commentant les réseaux sociaux de Woolrich avec un message clair : la souffrance animale n’a pas sa place sur les podiums ni dans nos placards

Le classement Wear It Kind


Notre classement des marques de mode sur 4 sujets clés du bien-être animal

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