Les militants en Espagne

Après la tragédie du "Karim Allah", les expéditions en provenance d'espagne se poursuivent

QUATRE PATTES est sur place à Carthagène pour témoigner

16.3.2021

16 mars 2021 - Une semaine après l'abattage de 895 bovins à bord du navire Karim Allah, les expéditions d'animaux vivants en provenance d'Espagne se poursuivent sans relâche. Au cours des cinq prochaines semaines, 40 000 agneaux et 3 000 veaux supplémentaires quitteront les côtes espagnoles pour traverser la Méditerranée à destination de l'Arabie saoudite, de la Jordanie et de l'Algérie. L'organisation mondiale de protection des animaux QUATRE PATTES se trouve à proximité du port de Carthagène où elle observe les camions remplis de jeunes bovins et ovins arriver. QUATRE PATTES demande l'interdiction de l'exportation d'animaux vivants en dehors de l'Union européenne, l'interdiction des transports de plus de huit heures sur de longues distances et l'interdiction du transport d'animaux vivants sur des navires.

« Dans le système défaillant du transport des animaux, ces derniers sont traités davantage comme des objets que comme des êtres sensibles. C'est particulièrement évident pour les moutons, les chèvres et les jeunes bovins mâles de l'industrie laitière, qui sont vendus comme animaux d'abattage à des pays étrangers par des entreprises sans aucuns scrupules. »

déclare le Dr Martina Stephany, directrice du pôle nutrition chez QUATRE PATTES.

Selon le Dr Stephany, le profit tiré de la vente des animaux ne se fait pas exclusivement au détriment des animaux eux-mêmes. L'homme et l'environnement en pâtissent également, car le changement climatique et la propagation rapide des pandémies sont directement liés à l'élevage industriel. 

Après les terribles événements survenus il y a une semaine, les cargaisons d’animaux vivants quittent la zone côtière espagnole à bord de navires de transport. Quelques heures après leur départ, les navires ne sont plus dans la zone de l'Union européenne. Selon les dispositions légales, le règlement de l'Union européenne doit être respecté jusqu'à la destination finale, mais il n'y a pas de contrôle. Cela signifie que les animaux se trouvent de facto dans un vide juridique pendant des jours, des semaines, voire des mois. Les conséquences sont : des animaux transportés sous des températures excessive, un espace de transport insuffisant et souvent sous le pont du bateau et l'absence de soins médicaux en cas de maladie ou de blessure. Si un animal meurt à bord, il est jeté par-dessus bord. Dans le meilleur des cas, un animal a terminé le transport après quelques jours. Dans le cas du bateau Karim Allah, le transport a duré près de trois mois. Un autre cas tragique est celui du Queen Hind en 2019, lorsque le navire a chaviré et que plus de 14 000 jeunes moutons se sont noyés au large des côtes roumaines. Entre-temps, le bateau Elbeik, qui est en route depuis la mi-décembre de l'année dernière, continue de naviguer sans but dans les eaux espagnoles. On ne sait pas encore quand et où le navire accostera.

Transport d'animaux vivants en Europe

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Stop au transport cruel d'animaux vivants 

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